Ruth, la tornade brésilienne

Ruth

Modèle

Présentation

Situé à Monaco, ce shooting épique mérite un post complet à plus d’un titre.

D’abord parce que je ne faisais de la photo de modèles que depuis une petite année, et le nombre d’erreurs que j’ai pu y faire permet d’attribuer à ce shooting le statut de « cas d’école » des erreurs à ne pas faire.

Mais aussi parce que Ruth est une modèle d’exception à ne pas mettre entre toutes les mains (en tout cas pas celles d’un novice). C’est un vif d’or grandeur nature (désolé pour ceux qui n’ont pas la ref). Elle ne tiens pas en place, n’écoute rien ni personne mais joue de son corps comme une pro et peut prendre 60 poses en 60 secondes. A réserver, donc, pour ceux qui n’ont pas besoin de réfléchir pour chercher comment diminuer les isos et la profondeur de champ entre deux clics.

Ce shooting m’a donné des sueurs du début à la fin pour mille raisons. Je n’étais pas prêt. J’ai fait ce que j’ai pu.

Anecdotes

Premier écueil

Le shooting a démarré sur les chapeaux de roues : nous avions prévu une première partie au jardin botanique de Monaco… mais les gardiens n’ont pas voulu nous laisser entrer !

Pourquoi ? Mon équipement de photographe ne laissait planer aucun doute sur nos intentions. Le hic, c’est que le jardin botanique possède une belle vue sur le palais royal, et que les photos y sont donc interdites. Du moins pour les personnes qui ont un sac de 20kg rempli de matériel pour prises de vues.

Nous sommes pourtant entrés. Après s’être fait copieusement engueuler – en espagnol – par ma brésilienne, les gardiens ont lâché l’affaire et nous ont laissé entrer. Ils sont allés se réfugier dans leur guitoune, mais nous ont laissé avec un espion que nous n’avons pas remarqué tout de suite !

Ruth change de vitesse

Après quelque photos en mode classique, Ruth décide qu’elle est trop habillée depuis trop longtemps, et change de tenue.

Nous somme en plein milieu de l’après midi, au jardin botanique de Monaco. J’essaie d’ignorer la légère inquiétude qui m’assaille discrètement.

Nous attirons tous les regards.

Ruth se lâche

C’est juste avant de mettre fin à cette première partie, alors que je commençais à me féliciter d’avoir traversé cette épreuve, que Ruth décide qu’elle est encore trop habillée. Il faut trouver un coin discret. Devinez qui nous indique ou aller ? L’espion qui nous suivait depuis le début.

C’est la fin de l’après midi, le jardin va fermer ses portes et le gardien-espion nous introduit entre deux arbustes sur une petite plate forme peu visible des parties publiques.

Ruth est aux anges. Et moi je vais surement finir au poste de police avec elle.

Le shooting

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Focus technique

Admirons le florilège des erreurs de débutant

  1. La photo en zone alternant ombre et soleil en plein été. Cela crée des tâches blanches et/ou noires : ici, sur le bras, sur l’escalier.
  2. Absence de flash, ce qui aggrave les contrastes introduits par l’erreur précédente.
  3. Couleurs saturées. C’est une conséquence directe des deux erreurs précédentes. Par ailleurs, la tendance à trop saturer en post-production est aussi une vilaine manie de débutant. C’est un point de passage fréquent en attendant de comprendre les notions d’équilibre chromatique, de poids des couleurs et d’harmonies

L’une de mes seules réussites a été de supprimer correctement les énormes cernes qu’avait Ruth. En effet, elle avait eu un problème personnel qui lui avait fait passer une nuit blanche.

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